Alger La Bien Aimée
Christophe, un jeune médecin, débarque à Alger en janvier 54. Il y découvre, outre la beauté des paysages, une population ayant une culture, une religion, des m¿urs différentes, mais aussi l'hostilité fondamentale qui déjà oppose Européens et Arabes. Le 1er novembre, la guerre éclate. Notre héros en vivra tous les débordements, comme militaire dans le bled, chef de famille à Alger, spectateur dans sa belle-famille, faite de pieds-noirs typiques. Tous les débordements. Il connaîtra en 56 les inquiétudes que font naître les attentats à l'aveugle, déplorera en 57 les excès de la répression lors de la bataille d'Alger, s'enthousiasmera en mai 58 par les promesses de fraternisation et d'intégration, puis, peu à peu, abandonnera ses illusions après les incohérentes journées des barricades, en janvier 60. Le putsch des généraux en avril 61 sonnera le glas de ses espérances d'une Algérie, sinon française, du moins bi-nationale, et il vivra avec tristesse le tragique retour des rapatriés. Ce roman tente de montrer les réactions d'un garçon ouvert et généreux face à des situations difficiles. Il ne cache pas l'existence de positions extrêmes, de la part de civils égoïstes ou de militaires sûrs de leur bon droit. Il cherche à présenter les motivations de tous ces gens, qui agissent souvent d'une manière qu'il est trop facile de critiquer aujourd'hui, cinquante ans après les faits, mais qui étaient tous animés par un amour profond pour leur pays, l'Algérie. Cet ouvrage, qui n'est pas un livre d'histoire, ni un livre de souvenirs, offre une image objective, convaincante, un peu mélancolique, sur une période de notre histoire qui soulève encore bien des passions.
Alger La Bien Aimée
Christophe, un jeune médecin, débarque à Alger en janvier 54. Il y découvre, outre la beauté des paysages, une population ayant une culture, une religion, des m¿urs différentes, mais aussi l'hostilité fondamentale qui déjà oppose Européens et Arabes. Le 1er novembre, la guerre éclate. Notre héros en vivra tous les débordements, comme militaire dans le bled, chef de famille à Alger, spectateur dans sa belle-famille, faite de pieds-noirs typiques. Tous les débordements. Il connaîtra en 56 les inqu...