Courses De Légende - Tome 1, Indianapolis
Dans les années 50, afin de tenter un louable rapprochement entre la Formule ? du "vieux continent" et les roadsters américains, les 500 Miles d'Indianapolis étaient ainsi inscrits au calendrier du championnat du monde. Mais il faudra attendre le début des années 60 et l'apparition des monoplaces anglaises à moteur arrière - Jack Brabham et sa Cooper-Climax en 1961, Jim Clark et sa Lotus-Fard à partir de 1963 - pour que les Américains, jusqu'alors maîtres dans leur jardin, se mettent à trembler pour de bon. En 1965, Clark remportait ainsi son deuxième titre de champion du monde de F1 et créait la sensation en s'imposant à Indinapolis. Avec les 500 Miles d'Indianapolis, on entre dans une autre dimension. Celle des courses à l'américaine, organisée comme un show, avec parades en tout genre, lâcher de ballons et majorettes. Pas question ici de tracé urbain, mais d'un ovale, ou plus exactement d'un rectangle, avec quatre virage à 90°, entouré de vastes tribunes, où se massent 400 000 personnes. Unique épreuve disputée sur ce circuit, les 500 Miles d'Indianapolis profitèrent de l'immense publicité qu'engendraient les très importants prix disputés. Formidable défi à la vitesse, Indianapolis donnera naissance, à quelques uns des plus beaux monstres jamais vus sur une piste. Pour un pilote américain, en tout cas, nul doute qu'Indy a toujours représenté la conquête suprême, celle qui permet d'entrer dans le cercle très fermé des anciens vainqueurs de l'épreuve et de bénéficier des honneurs liés à cette distinction : le port de la bague exclusive et le privilège d'avoir nom, et visage sculptés à tout jamais sur le mythique trophée Borg Warner.
Courses De Légende - Tome 1, Indianapolis
Dans les années 50, afin de tenter un louable rapprochement entre la Formule ? du "vieux continent" et les roadsters américains, les 500 Miles d'Indianapolis étaient ainsi inscrits au calendrier du championnat du monde. Mais il faudra attendre le début des années 60 et l'apparition des monoplaces anglaises à moteur arrière - Jack Brabham et sa Cooper-Climax en 1961, Jim Clark et sa Lotus-Fard à partir de 1963 - pour que les Américains, jusqu'alors maîtres dans leur jardin, se mettent à trembler ...