Critique N° 675-676 Août-Sept - American Fiction
Résumé : Le but de ce numéro n'est pas de proposer un énième panorama du roman nord-américain, mais d'enquêter sur son extraordinaire vitalité.Le regard critique spécialisé (celui de nos américanistes ) tend naturellement à privilégier les singularités et à voir la littérature américaine d'aujourd'hui comme une galerie de brillantes individualités. Quitte à se faire rabrouer par les tenants d'une approche plus sociologique, pour qui la présence massive sur le marché français de romans traduits de l'anglais (USA) est le reflet d'autres dominations. Nous ne pensons pas que le roman nord-américain contemporain sorte tout armé de la cuisse du Jupiter washingtonnien, ni que la puissance romanesque soit une continuation de l'hyperpuissance par d'autres moyens. Aussi avons-nous souhaité, par-delà nos propres admirations et engouements, explorer une autre hypothèse : aux Etats-Unis, le roman n'est pas un genre isolé ; le romancier, la romancière n'est pas seul(e) ; son travail communique directement avec d'autres sphères de la création et de la production fictionnelle : écriture de scénario, dialoguisme des sitcoms , écoles d'écriture souvent liées aux meilleures universités, etc. American Fiction désigne ici ce bain dans lequel le roman, aux Etats-Unis, est naturellement plongé - sa potion magique ?
Critique N° 675-676 Août-Sept - American Fiction
Résumé : Le but de ce numéro n'est pas de proposer un énième panorama du roman nord-américain, mais d'enquêter sur son extraordinaire vitalité.Le regard critique spécialisé (celui de nos américanistes ) tend naturellement à privilégier les singularités et à voir la littérature américaine d'aujourd'hui comme une galerie de brillantes individualités. Quitte à se faire rabrouer par les tenants d'une approche plus sociologique, pour qui la présence massive sur le marché français de romans traduits d...