Lectures De La Fontaine - Le Recueil De 1668
De 1668 à 1693, La Fontaine n'a cessé de composer des recueils de fables - sans jamais arranger ce que seuls ses éditeurs du XVIIIe siècle produiront, un ouvrage cohérent, en douze livres, intitulé Fables. Lire le premier recueil - celui qui est édité en 1668 sous le titre Fables choisies, mises en vers par M. de la Fontaine et qui s'organise autour de nos livres I à VI -, et le lire comme un texte possible, comme un dispositif indépendant et (pour cela) intéressant, tel est donc le parti pris du présent volume. Le lecteur est alors invité à un double parcours, dans l'univers textuel de La Fontaine bien évidemment, mais tout autant dans le paysage critique contemporain : s'initiant aux questionnements de la métrique avec des théoriciens du vers français . expérimentant les dispositifs possibles du texte dans l'optique d'une rhétorique de la lecture . s'interrogeant sur la politique d'une écriture poétique et fabulique . dépliant les traditions morales et allégoriques dans des approches héritées de la philologie . se livrant à des parcours herméneutiques variés à travers les prés, les bois et les rives prochaines du poème. Et puisque le présent volume est une invitation à relire, nous donnons à méditer une relecture exemplaire dans la partie "Documents de travail" : le Commentaire littéraire et grammatical que Charles Nodier livre en 1818 sur chacune des cent vingt-quatre fables composant le recueil de 1668. Où l'on fera l'épreuve de ce que critiquer a pu vouloir dire.
Lectures De La Fontaine - Le Recueil De 1668
De 1668 à 1693, La Fontaine n'a cessé de composer des recueils de fables - sans jamais arranger ce que seuls ses éditeurs du XVIIIe siècle produiront, un ouvrage cohérent, en douze livres, intitulé Fables. Lire le premier recueil - celui qui est édité en 1668 sous le titre Fables choisies, mises en vers par M. de la Fontaine et qui s'organise autour de nos livres I à VI -, et le lire comme un texte possible, comme un dispositif indépendant et (pour cela) intéressant, tel est donc le parti pris d...