Au Jour Le Jour, Carnets Iii (1985-1989)
Joubert remarque, pour s'en étonner, que ce n'est " qu'en cherchant les mots que l'on trouve les pensées ". Ce qui vaut également pour tout ce qui est sous nos yeux et que nous ne voyons pas. Lorsque nous sommes sensibles à cette déperdition la note est un exercice d'attention, au moins une " amorce ", pour reprendre l'expression si riche de sens d'Henri Thomas. De ce fait, le carnet de notes pourrait être celui d'un touche-à-tout (il l'est parfois), n'était que le paysage qui se propose se borne souvent à la cour d'un immeuble citadin, aux états du ciel. Mais peut-on dire que ces thèmes sont épuisables ? Ne défient-ils pas la vue ? Amorçons. Paul de Roux Après Au jour le jour, 1 (1974-1979) et Au jour le jour, 2 (Les intermittences du jour, 1984-1985), le présent ouvrage constitue le troisième volume des carnets de Paul de Roux.
Au Jour Le Jour, Carnets Iii (1985-1989)
Joubert remarque, pour s'en étonner, que ce n'est " qu'en cherchant les mots que l'on trouve les pensées ". Ce qui vaut également pour tout ce qui est sous nos yeux et que nous ne voyons pas. Lorsque nous sommes sensibles à cette déperdition la note est un exercice d'attention, au moins une " amorce ", pour reprendre l'expression si riche de sens d'Henri Thomas. De ce fait, le carnet de notes pourrait être celui d'un touche-à-tout (il l'est parfois), n'était que le paysage qui se propose se born...