Matière D'infini - Antoni Tapies
Tapies n'est pas un Don Juan, un conquérant, un prédateur : il est un sourcier. Pour lui et pour nous, devant sa peinture, mille et trois c'est moins que trois. Et trois c'est encore moins que rien. Tout est dans l'un. L'unique de Hölderlin. Et l'un est inaccessible. On en revient, par un effet de boomerang, à mille et trois, à l'infini, à la flèche lancée, à la flèche décochée vers l'inconnu, à la réussite tremblante de certitude, par échecs successifs, approches inachevées dans leur justesse même. J.D.
Matière D'infini - Antoni Tapies
Tapies n'est pas un Don Juan, un conquérant, un prédateur : il est un sourcier. Pour lui et pour nous, devant sa peinture, mille et trois c'est moins que trois. Et trois c'est encore moins que rien. Tout est dans l'un. L'unique de Hölderlin. Et l'un est inaccessible. On en revient, par un effet de boomerang, à mille et trois, à l'infini, à la flèche lancée, à la flèche décochée vers l'inconnu, à la réussite tremblante de certitude, par échecs successifs, approches inachevées dans leur justesse m...