O Civilisation !
Il n'est pas de couleur sable. Bien observé, le sable n'est, en aucun lieu, seul et même. Entre tous les déserts que j'ai abordés ou parcourus, de la Tunisie de mon enfance au Balouchistan, si guerrier et chamelier, c'est en Mauritanie, dans le Hodh, par-delà Oualata, que j'ai vu d'un seul regard ce que le chatoiement des sables et son contraste avec la roche imperturbable avaient de miraculeux. Cette beauté reste obstinément lointaine dans sa solitude, même pour les grands solitaires fervents qui la partagent : elle est surnaturelle et même déchirante de sérénité. Le sable est parfois blanc, argenté, limpide comme l'eau d'une rivière. Il assemble en d'autres endroits toutes les nuances allant de l'ocre presque sombre à l'or somptueux".
O Civilisation !
Il n'est pas de couleur sable. Bien observé, le sable n'est, en aucun lieu, seul et même. Entre tous les déserts que j'ai abordés ou parcourus, de la Tunisie de mon enfance au Balouchistan, si guerrier et chamelier, c'est en Mauritanie, dans le Hodh, par-delà Oualata, que j'ai vu d'un seul regard ce que le chatoiement des sables et son contraste avec la roche imperturbable avaient de miraculeux. Cette beauté reste obstinément lointaine dans sa solitude, même pour les grands solitaires fervents q...