Les Gendarmes Dans L'imaginaire Collectif - De 1914 À Nos Jours
Le gendarme est à la nation ce que le chien est au berger. Il faut souvent aboyer, parfois mordre et toujours se faire craindre. " Cette maxime du Gendarme de Saint-Tropez vaut pour tout représentant de la loi au cours du XXe siècle. Car la légitimité du gendarme est liée à la réputation qui le précède. Comment cette figure de l'imaginaire national s'est-elle construite ? De quelle manière le regard des Français influe-t-il sur le quotidien, la culture et l'identité du gendarme ? Qu'on l'imagine indolent ou zélé, rassurant ou tyrannique, il paie le prix de ses pouvoirs réels, mais aussi des préjugés légendaires ou de dérives plus ou moins fantasmées (exécutions de déserteurs durant la Grande Guerre, collaboration et marché noir sous l'Occupation). Ces perceptions, analysées au travers d'un vaste corpus d'archives (presse, chansons, cinéma), servent de baromètre pour évaluer le rejet et l'acceptation des forces de l'ordre par le grand public. Elles permettent de mieux comprendre les rapports que les Français entretiennent avec la Loi.
Les Gendarmes Dans L'imaginaire Collectif - De 1914 À Nos Jours
Le gendarme est à la nation ce que le chien est au berger. Il faut souvent aboyer, parfois mordre et toujours se faire craindre. " Cette maxime du Gendarme de Saint-Tropez vaut pour tout représentant de la loi au cours du XXe siècle. Car la légitimité du gendarme est liée à la réputation qui le précède. Comment cette figure de l'imaginaire national s'est-elle construite ? De quelle manière le regard des Français influe-t-il sur le quotidien, la culture et l'identité du gendarme ? Qu'on l'imagine...