Aucune Chanson N'est Douce
Ce livre de Danielle Bassez, son sixième dans la collection Grands fonds, présente un nouvel aperçu de la fresque familiale que tisse peu à peu cette oeuvre. La mémoire est ici au travail : c'est elle qui ranime, chez le narrateur, le regard de l'enfant qu'il fut, elle qui l'autorise maintenant à mettre en scène les acteurs, les lieux et les drames d'une enfance comme une longue blessure. Dans ce tableau domine la figure de la " belle-mère " que l'enfant impitoyable observe, dont il subit l'autorité, et, lui semble-t-il, la haine. On retrouve, dans ce texte sans concession, la marque si caractéristique, et si émouvante, de l'écriture de Danielle Bassez : le rythme quasi impérieux de ses phrases, la cruelle justesse de ses portraits, mais aussi son humanité, et souvent, malgré tout, une tendresse pour ce monde revisité qu'une mère tôt disparue marque de son absence.
Aucune Chanson N'est Douce
Ce livre de Danielle Bassez, son sixième dans la collection Grands fonds, présente un nouvel aperçu de la fresque familiale que tisse peu à peu cette oeuvre. La mémoire est ici au travail : c'est elle qui ranime, chez le narrateur, le regard de l'enfant qu'il fut, elle qui l'autorise maintenant à mettre en scène les acteurs, les lieux et les drames d'une enfance comme une longue blessure. Dans ce tableau domine la figure de la " belle-mère " que l'enfant impitoyable observe, dont il subit l'auto...