Cabinet Politique Fantôme

Plus de quatre-vingt ans après l'écrasement du fascisme et du nazisme, une partie de l'Occident normal, une montée du populisme et de l'extrème-droite sécuritaire. On assiste à l'émergence d'une politique nouvelle, en apparence. Dans un pays républicain démocratique "imaginé" au centre de l'Europe, nombreux sont ceux qui n'échappent pas au chant des sirènes totalitaires. Mais l'Histoire démontre qu'un peuple engourdi par des discours d'amalgame, paie toujours la note finale politiques oppressive. Le parti du plus jeune président qu'a connu la République a perdu les élections européenne de 2024, les municipales de 2024, les municipales de 2026, et lui, n'a pas pu se présenter à l'élection présidentielle de 2027, car c'eut été un troisième mandat, interdit par la Constitution. Ce fut tout bénéfice pour le chef de file d'une l'extrême-droite. Une élection d'allure salvatrice d'un enlisement prétendu. Elle a surfé sur une image séduisante peaufiné par de redoutables communicants. Elle a joué sur l'insécurité ressentie de la ppopulation, sur l'inquiétude du lendemain, sur la surdité de l'humanisme face à la détresse de l'autre. Elle a su exploiter le rejet des étrangers venus de dehors de l'union, rejet motivé par la confusion entre ceux que l'onse doit d'accueillir et ceux qui viennent sans volonté de s'intégrer à une culture occidentale. Tout ne se passera pas comme prévu pour les nationaux. A l'aube de l'élection présidentielle de 2032, la rue gronde et réclame plus de libertés, plus de fraternité, plus d'humanité, et moins d'isolement économico-politique. Le peuple semble penser que l'extrême n'est peut-être pas la solution. Le parti au pouvoir doit faire face à des révélations gênantes. L'économie bégaie, en butte à des décisions incohérentes de gouvernements successifs instables depuis cinq ans. Le pouvoir du parti chancelle ! Quelles seront ses intentions de la présidence .? Se présenter à nouveau ? Fomenter un coup d'état "constitutionnel", même déguisé ? A suivre... A un niveau local, ce qui est significatif, rien ne va plus. Le capitaine Stan Krawczyk est appelé un soir par le chef de la police municipale Marcel Montague, un ancien légionnaire. Il vient de découvrir le corps lardé de six coups de couteau de Jean-Marc Pénart, conseiller municipal de la ville de Cé, dirigée par Kevin Bardetta, du parti des nationaux. Aussitôt le maire accuse les migrants du meurtre ! l'affaire s'avère bien plus complexe que celle d'un crime banal. D'autres suivront. La tempête souffle dans la République. Que se passe-t-il en coulisses ? Certains ont, depuis plusieurs années, mis sur pied un "club", un cabinet politique fantôme, une structure capable de reprendre le contrôle de la démocratie et de défendre ses valeurs progressistes. Une tâche rude, dangereuse et incertaine ? A quoi va-t-elle aboutir ?