Le Diable En Ville - Alexandre Silvio Et L'émergence De La Modernit...
Ce livre raconte une histoire oubliée. Celle d'une étonnante modernité qui s'est propagée à Montréal au début du XXe siècle. Des spectacles amalgamant revues d'actualité, épisodes de films d'aventures américains, sketchs, chansons, parodies et monologues faisaient le bonheur du public venu se distraire, même le dimanche ! Sur scène et à côté de l'écran, c'est la langue de la rue et des manufactures qui se faisait entendre. Auteurs, comédiens, chanteurs et bonimenteurs contribuaient, soir après soir, à construire une culture canadienne-française moderne et audacieuse, voire irrévérencieuse, fortement éloignée du nationalisme catholique associé au terroir. Sous le couvert de la comédie, on se permettait d'aborder des sujets comme l'adultère, la vie amoureuse et la transformation des modes de vie, on critiquait la censure et la prohibition, on riait de l'incompétence et de la corruption des élus. Un homme en particulier est associé au développement de cette culture populaire urbaine et moderne, réprouvée par le clergé et l'élite conservatrice : Alexandre Silvio. Cet énergique personnage, qui s'est d'abord fait connaître comme bonimenteur de vues animées, est devenu l'un des principaux directeurs de théâtre à Montréal dans les années 1920. De nombreux dialogues et paroles de chansons de l'époque illustrent chacune des parties de ce livre. Ces textes savoureux et ces personnages extravagants, oubliés pendant près d'un siècle et ayant miraculeusement survécu au passage du temps, retrouvent ici une nouvelle vie. Pour notre plus grand plaisir !
Le Diable En Ville - Alexandre Silvio Et L'émergence De La Modernit...
Ce livre raconte une histoire oubliée. Celle d'une étonnante modernité qui s'est propagée à Montréal au début du XXe siècle. Des spectacles amalgamant revues d'actualité, épisodes de films d'aventures américains, sketchs, chansons, parodies et monologues faisaient le bonheur du public venu se distraire, même le dimanche ! Sur scène et à côté de l'écran, c'est la langue de la rue et des manufactures qui se faisait entendre. Auteurs, comédiens, chanteurs et bonimenteurs contribuaient, soir après s...