50 Ans De Scandales À La Télé
Des " scandales ", la télévision française en a connu de toutes sortes, depuis 50 ans... Avec le recul, certains semblent bien dérisoires. Ainsi les bébés en celluloïd passés à la moulinette par Jean-Christophe Averty en 1963, le genou dévoilé de la speakerine Noëlle Noblecourt (renvoyée en 1964) ou la sortie fameuse de Maurice Clavel en 1971 (" Messieurs les censeurs, bonsoir ! "). Tantôt graves, tantôt comiques, ces dérapages plus ou moins contrôlés sont autant de grains de sable dans la machine à fabriquer des images. Autre source de scandales, les relations entre le pouvoir et le petit écran se résument, depuis l'époque des JT sous surveillance du ministre de l'Information, à un long rapport de force : provocations, émissions supprimées et licenciements. Et lorsque le pouvoir politique utilise les images pour manipuler l'opinion, surgissent les faux charniers, fausses interviews ou vraies guerres " chirurgicales "... Revenir sur les événements, grands ou petits, qui ont défrayé la chronique télévisuelle de ce demi-siècle permet d'en expliquer les tenants et les aboutissants et de suivre le destin de leurs protagonistes, de Léon Zitrone à PPDA en passant par Pompidou, Tapie, Gainsbourg, les Nuls, Roger Gicquel, Christine Ockrent ou Michel Polac. Souvent drôle, parfois effrayante, cette plongée dans un univers de cynisme, de paillettes et d'argent met en lumière toute la fragilité du premier de nos médias.
50 Ans De Scandales À La Télé
Des " scandales ", la télévision française en a connu de toutes sortes, depuis 50 ans... Avec le recul, certains semblent bien dérisoires. Ainsi les bébés en celluloïd passés à la moulinette par Jean-Christophe Averty en 1963, le genou dévoilé de la speakerine Noëlle Noblecourt (renvoyée en 1964) ou la sortie fameuse de Maurice Clavel en 1971 (" Messieurs les censeurs, bonsoir ! "). Tantôt graves, tantôt comiques, ces dérapages plus ou moins contrôlés sont autant de grains de sable dans la machi...