Après
Les vents ont fui, les mots ont fui, la voix n'a plus que la force en ce lieu comme en ce temps de si peu de place ou de si peu d'heures, de constater son impuissance, elle n'ira pas au-delà : nous la raffermirons sans savoir quoi dire en prenant sur nous de nous tourner vers la muraille et la fenêtre obscure, nous pressentirons qu'il n'y a aucune impasse, mais qu'un poème attend que les mots lui reviennent avec les vents qui feuillettent les pages du livre imprévisible...
Après
Les vents ont fui, les mots ont fui, la voix n'a plus que la force en ce lieu comme en ce temps de si peu de place ou de si peu d'heures, de constater son impuissance, elle n'ira pas au-delà : nous la raffermirons sans savoir quoi dire en prenant sur nous de nous tourner vers la muraille et la fenêtre obscure, nous pressentirons qu'il n'y a aucune impasse, mais qu'un poème attend que les mots lui reviennent avec les vents qui feuillettent les pages du livre imprévisible...