Les Tourments D'un Peuple Envahi - Ituri

Je courus vite vers Aïcha dont le visage était inondé de larmes. Elle m'embrassa très fort en me disant ne dit surtout rien. « Je t'aime Ituri mon amour et je t'aimerai toujours. Va et que le bon Dieu t'accorde la vie. » Ce fut sur ces paroles que je la quittai. Le chef Omalanga et Mormorne me saluèrent pour une dernière fois. Revêtu de ma blouse et de mon sac à dos je montai dans le véhicule la mort dans l'âme. Le convoi démarra en direction du camp militaire de Kolwezi qui se trouvait à 20km de Louvoulou, ce fut le début d'une nouvelle aventure.