Journal Du Ciel
Ne lisez pas les philosophes qui prétendent tout expliquer, ouvrez seulement votre fenêtre sur le ciel, et glissez vers le regard du dedans. Et puis écoutez !" Ce conseil de Jacqueline Chebrou est aussi une clé de lecture du Journal du ciel. On comprend alors ce que peuvent être le désir d'étoiles et le besoin d'oiseaux pour qui s'émerveille de la beauté du monde et porte l'attention à tout ce qui naît, vit et meurt. Au fil des pages, on rencontre des milliers de mouettes, de goélands et toutes sortes de passereaux, on voit défiler des bandes de nuages pressés, on contemple Orion et son char, mais on reçoit aussi des nouvelles des petites plantes sans gloire qui poussent dans un pauvre carré de pelouse. Certains jours on entend gémir le noroît et sonner la corne de brume et l'on pressent l'arrivée des tempêtes. Le port du Havre n'est pas loin. Parfois, on entend aussi le grand silence de la solitude. Deux immensités se côtoient et se répondent dans ce recueil, l'espace de l'intime et l'espace du monde. Depuis le petit appartement où elle vit, Jacqueline Chebrou accueille d'innombrables présences. Il lui suffit d'ouvrir sa fenêtre.
Journal Du Ciel
Ne lisez pas les philosophes qui prétendent tout expliquer, ouvrez seulement votre fenêtre sur le ciel, et glissez vers le regard du dedans. Et puis écoutez !" Ce conseil de Jacqueline Chebrou est aussi une clé de lecture du Journal du ciel. On comprend alors ce que peuvent être le désir d'étoiles et le besoin d'oiseaux pour qui s'émerveille de la beauté du monde et porte l'attention à tout ce qui naît, vit et meurt. Au fil des pages, on rencontre des milliers de mouettes, de goélands et toutes ...